La Méthode Pilates est une méthode dite « douce »  car le placement précis, le placement de la respiration et les mouvements lents donnent un aspect (vu de l’extérieur) très « soft ». Mais en réalité, le pratiquant se concentre intensivement et tout se joue en profondeur.

En effet, cette méthode vise à renforcer (impact musculaire) les chaînes profondes du corps. Elle a pour objectif la réalisation de mouvements efficients et fonctionnels en minimisant l’activité des muscles inutiles pour l’action souhaitée, contribuant ainsi à l’amélioration de la performance.

De plus, son travail basé sur l’allongement des membres, est responsable d’un recrutement en premier des muscles lents dits posturaux (stabilisant les membres, protégeant ainsi les articulations), puis des muscles rapides dits superficiels (permettant le mouvement) tout en évitant le raccourcissement des fibres musculaires et le stockage des acides lactiques.
Cette hiérarchie de recrutement engendre donc une optimisation de l’effort et une protection des articulations.

Les muscles posturaux, profonds sont des muscles antigravitaires. L’auto grandissement, ou l’allongement consiste en une lutte contre la gravité. C’est donc logiquement que, en luttant contre la gravité il y a recrutement des muscles profonds.

La base est fondamentale, votre professeur y reviendra sans cesse.

Faites les 2, c'est encore mieux !

Pratique du haṭha yoga en Occident

En Occident, la grande majorité des séances de yoga s’articulent autour d’un certain nombre de postures organisées selon les niveaux des participants et l’objectif de la séance (bhāvana). La respiration peut être rythmée au sein des postures ou concentrée pendant un temps privilégié. La séance se termine généralement par un moment de relaxation. Ces trois constituants peuvent être disposés de manière très différente selon les écoles, le moment de la journée, l’âge et l’attente des participants.

La pratique occidentale du haṭha yoga se veut une recherche de l’unité de toutes les modalités physiques et psychiques qui composent l’être humain.
Toute posture (āsana) que le corps peut adopter sera du yoga tant que l’intensité respectera le contentement qui ressortira de cette pratique. La non-violence envers son propre corps, l’humilité, sont des principes qui évitent de confondre yoga et acrobatie.
Les postures peuvent être statiques. Quand elles sont dynamiques, elles peuvent se pratiquer selon un enchaînement précis, souvent selon un ordre respiratoire particulier.

Il faut une certaine expérience pour prendre une posture dans une détente « structurée », avec une respiration régulière ainsi qu’un bon alignement vertébral coordonné avec les alignements des autres segments corporels.

Les postures ont un impact :

  • en matière d’étirement, ce qui favorise un assouplissement musculaire et soulage les douleurs issues des tensions ;
  • en matière de massage des organes internes, par compression et décompression successives ;
  • en matière de concentration et d’une certaine connaissance de soi, pour pouvoir contracter les muscles nécessaires à l’architecture de la posture ou au contraire détendre ceux qui s’y opposent.

Le yoga est une discipline du corps et de l’esprit considérée comme un art de vie qui repose sur la pratique approfondie des asanas (postures de yoga) et du pranayama (respiration yogique). Celui-ci se pratique sous plusieurs formes : certains cours mettent l’accent sur le renforcement de l’énergie corporelle tandis que d’autres se veulent plus énergiques. Dans tous les cas, le travail de la posture, de la respiration et de la relaxation reste essentiel, avec à la clef des bienfaits comme un sommeil amélioré, une anxiété diminuée ou encore un soulagement des douleurs chroniques. Des chercheurs de l’université d’Illinois évoquent aussi dans une récente étude des effets bénéfiques sur le fonctionnement du cerveau.